Je connaissais et appréciais déjà Guillaume pour ses textes
poétiques. Alors lire son premier roman a été une évidence. Tartes
aux pommes et fin du monde dit le
quotidien d’un homme, encore empreint de l’enfance qui ne demande pas
grand-chose à la vie, juste une parcelle de bonheur méritée, parce que né
humain. Mais le roman déroule la vacuité d’une existence, une solitude profonde et ça devient l’histoire
d’un homme et de son flingue. Un flingue posé sur la tempe : seul moyen de
rester en vie, d’exister, de résister à la mort omniprésente. Une écriture
directe, efficace et sincère qui dit le
vide et cette impossibilité de changer le cours des choses. Merci Guillaume
pour cet émouvant premier roman.